mercredi 7 janvier 2009

final en tag majeur


C'est la dernière partie du tag berthoisien : la musique
Petit, j'ai demandé une harpe, çà n'a pas branché mes parents qui ont acheté un piano. A peine le piano fut il accordé et prêt à accueillir mes gammes, que nous dûmes quitter définitivement et précipitamment piano et pays. 
Quelques années plus tard, j'ai eu le privilège de massacrer, au piano, comme tout le monde "la lettre à Elise" et "le gai laboureur".
Quelques années d'études et des examens ont suffi à m'éloigner du piano. 
Puis un jour j'ai repris la musique à zéro : solfège, puis rencontre avec le basson.

Les raisons du choix de cet instrument nous entraîneraient trop loin, résumons en disant que je souhaitais un instrument grave, non transpositeur.
(pour les non musiciens : un instrument  transpositeur -exemple saxo ou clarinette-c'est un instrument  où , si vous jouez un do, on entend mi bémol ou si bémol ce qui oblige à une gymnastique mentale nommée transposition)
Je suis l'un des rares à aimer le solfège,  mais je suis affligé d'un handicap de taille : je suis quasi arythmique. Pour  qui tient la basse d'un orchestre,  et pour l'orchestre tout entier c'est une calamité . Je vous laisse imaginer les engueulades méritées, ou les sarcasmes des autres musiciens dès que se glisse le moindre contre-temps sur ma partition !

Comme pour les livres, le ciné, et dans une moindre mesure la gastronomie, je suis prêt à tout découvrir et j'aime beaucoup de choses très différentes. Ça va du baroque à des choses plus actuelles considérées comme "contempourraves". Mes préférences vont quand même au baroque (et moins au "haut rock" comme disent mes proches) et à la musique classique, je suis fana d'opéra, en particulier des opéras de Mozart (lequel est, avec JS Bach, mon idole).
La sublime mort d'Iseult  ne rattrape en aucun cas le reste de l'oeuvre du sieur wagner que je déteste cordialement.
J'ai le souvenir de ma rencontre ( par France Musique interposée) avec Philip Glass par le biais d'Einstein on the beach, et de là j'ai découvert  la musique répétitive.
(L'extrait musical  de Ph Glass-un peu long-de cet article est la musique finale du film Kundun,  il évoque le thème de l'exil).
Par l'intermédiaire de France Musique, j'ai aussi appris à "donner une chance" à une musique ; le jeu consistait, surtout pour la musique contemporaine, à essayer de tenir 5 minutes à écouter le morceau diffusé. A l'issue des 5 minutes, le morceau était mentalement classé en "définitivement sous terre", "minable", "bof" "intéressant" ou "tout lâcher et foncer acheter le disque".
 C'est ainsi, qu'ayant classé Bernard Parmegiani dans la catégorie "intéressant", je me suis rendu  à un concert de lui.  Sur la scène, au lieu des musiciens attendus, il y avait un peu partout des enceintes de toutes les tailles, et dans le public sur une console un homme assez âgé, (le compositeur himself) manipulait les manettes. J'ai beaucoup aimé, néanmoins je comprends que ce genre de musique fasse dresser les cheveux sur la tête de beaucoup de gens.
C'est également à France Musique que je dois d'avoir  apprécié puis vu Didier  Lockwwod  et Louis  Sclavis et d'autres musiciens de jazz.
Des musiques  actuelles, plus répandues, rock, funk, "musiques du monde"(je trouve ce nom monstrueux et pompeux), je vous parlerai peu ; je peux presque tout écouter , de là à aimer...
Chère Berthoise, ainsi se termine le cinquième volet du tag que vous m'infligeâtes(j'adore le passé simple!) ;  à cause de la neige, "il n'y a pas orchestre" aujourd'hui, je vais  donc utiliser  ces minutes gagnées pour bosser mes partitions et mettre à jour les comptabilités et  les formulaires chronophages.  Finalement, j'ai bien aimé prendre un peu de temps pour vous répondre...


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