dimanche 13 décembre 2009

Panier de champignons

en réponse à la consigne#84 du défi du samedi

On serait allés aux champignons, et on  en aurait rapporté      un peu de tout en vrac.

Sans pitié on aurait méprisé et éjecté les  vénéneux : national      et sa complice intolérance qui auraient dénaturé  les autres.  

 Emprunté à Brassens, un proverbe bien connu des     mycologues : « les coprins d’abord ! »

Et on aurait eu bien du mal à choisir…

Et voilà ! Sur la grande table en bois, comme des champignons à     identifier,  on aurait déposé  pèle mêle les mots à offrir  aux amis des défis  après les avoir un peu classés par paquets.

(ben,  si vous voulez bien nous allons repasser au présent, parce     que,  quand on a passé les 8 printemps,  ce genre d’utilisation du conditionnel c’est difficile) 

Dès le début, on a  pu remarquer des mots tellement évidents     qu’ils ont presque été vidés de leur sens : rêves, amour, amitié.

Ils sont  suivis de près par quelques mots qui ont demandé le     droit d’asile ou au moins un soutien moral : liberté- égalité- fraternité.

Accessibles à tous, quelques friandises mettent le sourire aux lèvres, certaines     ajoutent des courbes aux formes : loukoums, café, thé, chocolat, alcools… modérato bien sûr.

Quelques « artistiques » allegro, irisé, gavotte, harmonie, font un peu     bande à part et attendent les amateurs.

Au hasard, comme çà pour le fun,   on en a rapporté     un  rare, issu de l’hébreu avec une définition alambiquée et pas drôle, mais marrant par son extension  éventuelle  pour décrire une grosse     galère : le shibboleth…

Plus fréquent et drôle,  déjà dans sa     prononciation,  « huluberlu » ricane dans son coin …

(digression : à Istamboul, nous avons croisé plusieurs fois le mot     « mudurlugu » dont nous ignorons -et souhaitons toujours ignorer- le sens… ce mot avait le pouvoir de  déclencher notre  hilarité et nous nous      traitions  joyeusement  d’ « espèce de petit mudurlugu » !  fin de la digression).

Enfin,  les « littéraires alambiqués » vous invitent à     de nouveaux défis :  pangrammes, tautogrammes, lipogrammes et palindromes… tiens,  un zeugma : définition pas simple mais un exemple rigolo :     «  aussitôt, il baissa sa culotte et dans mon estime » .

Amis défiants, c’est un peu le capharnaüm ici, mais  servez     vous : de ces mots champignons, nous ferons une ou plusieurs fricassées  et poursuivrons nos aventures  délirantes.

dimanche 6 décembre 2009

un peu de légèreté



6 Décembre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
                                                                                                         Je rentre d'un WE auprès de mes parents.
Disons que ce fut difficile...et changeons de sujet.
Il est tard, Zigmund chat aurait souhaité prendre place sur mes genoux mais   les genoux en question sont squattés par l'ordinateur (et en même temps, je regarde d'un oeil distrait "casino royale" à la  télé). Zigmund chat a donc posé ses pattes avant sur ma cuisse, je le caresse de temps en temps de la main gauche(je tape avec 3 doigts de la main droite)
Donc je voulais parler de choses légères et gaies.
Hier, Elvis, notre chat roux a redécouvert le piano et nous a régalés d'une petite sérénade.

Jusqu'à présent, tous les  autres chats de l'Escale avaient peur du piano.
Joye, ma copine de l'Iowa, vient de me donner ce lien en commentaire.

http://www.youtube.com/watch?v=TZ860P4iTaM
..super
Elvis a encore des progrès à faire...

(et nous on dort où, hein ?                                                                                                                                                                                           Déjà connu de beaucoup d'internautes, un extrait de simon's cat dont nous sommes fans. z

mercredi 2 décembre 2009

gestion des suites


2 Décembre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
Dimanche soir, j’ai retrouvé l’Escale et ses habitants  accourus pour me réconforter . J’ai  goûté  le calme et caressé les chats qui me faisaient fête et j’ai savouré ce curieux mélange de tentative d’ordre et de laisser aller fataliste qui fait le charme de la maison.
De l’hôpital, nous sommes revenus sans parler, ce qui m’a étonné de la part de ma mère si prompte à critiquer. 
Mon père va mieux, c’est loin d’être gagné(et puis on est à 5 jours de l’intervention) mais, il  est exigeant et parfaitement odieux, à la limite du délire de persécution.


J’ai tenté de me rassurer en me disant que c’était les effets des traitements anti douleur qui sont costauds, mais c’est  très dur à supporter et ni mon frère ni moi n’étions préparés à affronter ce problème. Mon père  se réveille d’une intervention qui lui a  sauvé la vie, et trouve à  se plaindre du  décor, du temps nécessaire pour répondre à ses caprices, du bruit de l’oscilloscope. (qui permet au personnel de le surveiller).
Papistache, sachez que j'ai une pensée pour vous quand je monte les escaliers de l'hopital. De temps en temps j'essaie de réfléchir à la prochaine consigne # 83 du défi du samedi mais le coeur n'y est pas. Dommage elle me plait bien ...

Je pensais  retourner le voir  jeudi mais quelques habitants de l’Escale sont malades, et moi-même, bien que résistant,  suis légèrement fiévreux, donc je préfère éviter de transmettre mes virus.
Pour aller voir mon père, j’ai accepté le vaccin grippe saisonnière plus facile d’accès (mais du coup je dois attendre 3 semaines pour la grippe A, et j'y réfléchis…)
J’y retourne samedi et dimanche, prendre le relais de mon frère qui fatigue.
z