jeudi 7 août 2014

jusqu'ici tout va bien

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Un ami psychiatre m'a un jour fait remarquer que je ne me mettais jamais en colère... 
Le "zen", le taichi, le punching ball portatif,  tout ça ...
Ce blog est là pour suggérer ou exprimer ma colère.
Je voudrais rappeler à quelques uns de mon entourage, et à quelques bien aimés patients, que le savoir vivre  veut (en dehors d'un cabinet de médecin) qu'à la question " comment ça va ? " la réponse  convenue, polie, "normale" soit : "ça va, et toi ?" et ce n'est qu'après cet échange convenu qu'on peut commencer à raconter à son interlocuteur  ses soucis personnels grands ou petits.
 Il arrive un moment où l'égoïsme des autres,  ( surtout quand il surpasse  le mien :-) )  me devient insupportable : 
-quand la réponse à un simple bonjour cingle  : "non ça va pas !" mettant brutalement fin à la conversation, sans raison évidente, sans explication.
-ou au contraire quand la réponse intègre un monstrueux monologue de votre interlocuteur ( sa vie, son oeuvre, ses soucis, sa personne, ses hobbies)  que vous allez subir stoïquement en attendant de pouvoir caser que vous êtes chouïa à la bourre, là. Ces monologueurs,  ignorant la réciproque, sauront d'ailleurs parfaitement vous couper la parole dès que vous oserez commencer une phrase.
-quand un ami de longue date fait preuve de mépris et petitesse. 
-quand un proche, plutôt que de vous confier son mal être que vous percevez, vous ignore, ou vous raccroche au nez alors que vous vous inquiétez pour lui
-et bien sûr (mais tellement fréquent...) l'ami ou le patient -gentil tellement gentil -qui vous parle (avec une prédilection pour votre temps de loisir )de son désir d'avoir RDV avec vous quand il ne vous décrit pas ses symptômes ou ceux de sa vieille tante.
Il se trouve que pendant ce début d'été, j'ai été confronté à tous  ces cas de figure, sur peu de temps, avec répétition pour certains, et que ça suffit !
 Non, je ne vais pas burn outer,  je crois que je suis juste  déçu et en colère.

vendredi 1 août 2014

dégraissage de mammouth



La dernière fois qu'on a entendu parler "de non remplacement d'un fonctionnaire  sur 2 partant en retraite" c'était sous le règne de nico 1er .
Grâce à ce principe, pendant le quinquennat de ce triste sire, le concours pour devenir instituteur était devenu dans certaines régions aussi sélectif que celui de médecine, avec, pour conséquence, le manque d'enseignants dans certains secteurs.

les spirales se suivent

L'été est  aussi traitre que le Hollande moyen : porteur d'espoirs fous, le voilà  déjà à mi parcours et force est de constater qu'il n'a pas tenu ses  promesses.    
Ces joyeuses tablées qu'on se proposait de faire avec les amis dans le jardin ... mais non,  il faisait trop chaud ou il pleuvait trop, ou j'étais rentré trop tard, avec juste la force de "me légumer" devant la télé avec mon ordi sur les genoux.
L'été est déjà fini dans ma tête,  alors que je ne suis  même pas vraiment  parti en vacances.  
Pourtant, quand je n'ai pas essayé de ranger la Table,  j'ai eu "du temps libre"... un peu ...beaucoup

J'ai traversé le pays dans tous les sens  pour me rendre à deux mariages (depuis plusieurs années, je milite pour l'interdiction des mariages en été...).Au retour de ces agapes, Mouloud mon Iphone a chu bêtement et a été adopté par quelqu'un d'autre."Cette peine n'est pas une autre" disait Ma, néanmoins j'ai comme un gros manque, là.
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J'ai redécouvert les spirales,  grâce à un twittami belge qui m'envoie de superbes photos de spirales et  d'escaliers en colimaçon.
Et puis, comme j'ai eu la chance de ne pas avoir de lumbago cette année  j'ai pu tenter de mettre en pratique les mouvements spiralés du bassin pour améliorer ma confrontation à l'autre dans le tui shou. -
Plus facile à dire qu'à faire : encore quelques décennies et je devrais m'améliorer....
Retour à la maison pleine de jeunes amis, de toutes nationalités. Nous avons construit un barbecue éphémère dans le jardin et dégustons des plats improbables 
Le figuier croule sous les fruits mûrs cette année. Cest à moi que revient la surveillance de la cuisson des confitures,  la cuillère de bois  dessine des spirales dans le mélange sucré qui cuit dans la grande bassine en cuivre, mes lunettes s'embuent et  l'odeur des confitures d'abricots à la lavande et de figues embaume la maison.
Carpe diem...


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